Des milliards de lignes de programmes écrites en Cobol constituent toujours le cœur de nombreuses applications stratégiques d’entreprise. Langage du passé pour certains, technologie en évolution pour d’autres…

Selon l’Observatoire Cobol des décideurs informatiques 2014 (une enquête réalisée en juin 2014 auprès de 270 entreprises en France, au Benelux et en Suisse) de MicroFocus, 53,8% des entreprises qualifient ces applications de «très stratégiques», tandis que 27,6% les estiment «moyennement stratégiques» et 18,8% «pas ou peu stratégiques».

Cela illustre assez fortement le besoin de maintenir ces applications ou, du moins, les services qu’elles procurent. D’autant qu’elles résultent généralement de chantiers titanesques. En effet, l’enquête montre que seules 40,6% des applications Cobol totalisent moins d’un million de lignes de codes, 28,9% de 1 à 5 millions, 21,7% de 5 à 25 millions et 8,8% plus de 25 millions de lignes de code. On comprend d’autant mieux combien une éventuelle migration pourrait se révéler aventureuse, surtout lorsque ce code est peu documenté…

Si 34,7% des entreprises sondées reconnaissent que la volumétrie de leur patrimoine Cobol est en baisse, 45,9% rapportent qu’elle reste stable. Et 19,4% annoncent une croissance de ce patrimoine (contre 14 % en 2013).

Pour plus de 5% des entreprises interrogées, les applications Cobol représentent à elles seules plus de 60% du budget informatique consacré au développement et à la maintenance. Cette part s’élève de 30% à 60% pour 16,5% d’entre elles, et de 15 à 30% pour plus de 30% du panel. Et si 47,5% évaluent cette proportion à moins de 15%, ces chiffres laissent tout de même songeur. Le marché semble donc plutôt dynamique.

 

 

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Une entreprise sur deux considère Cobol comme «très stratégique»
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53,8% des entreprises qualifient les applications Cobol de «très stratégiques», tandis que 27,6% les estiment «moyennement stratégiques»
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