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«Ayez le reflexe cloud d’abord… pas ensuite!»

«Les meilleures innovations ne sont pas celles qui changent le marché, mais celles qui permettent aux autres d’aller de l’avant», rappelle Carlos Condé, Solution Architecture Sr. Manager, Amazon Web Services EMEA. C’était le 21 mars, lors de la deuxième édition du Cloud & Managed Services Summit 2014 organisé par IT One. Premier orateur sur le podium du Royal Hôtel de Luxembourg, Carlos Condé qui vient de fêter les huit ans d’AWS. Huit ans de succès. Aujourd’hui, AWS propose 38 services à ses clients. Le premier service lancé, Amazon S3, enregistre régulièrement des pics dépassant 1,5 millions de requêtes par seconde.

Plus qu’un service, S3 est, dans le monde du cloud, un marché à part entière. Qui évolue, se renforce et se démocratise continuellement -avec, depuis son lancement en 2006, 41 baisses de prix… Pour Gartner, il y a AWS et les autres acteurs du cloud. Et ce n’est pas qu’une question de taille et donc de parts de marché. AWS se distingue par un rythme d’innovation rapide avec, par exemple, plus de 280 nouveautés en 2013.

AWS compte actuellement des centaines de milliers de clients, des startups, des grandes compagnies et des organisations, dans plus de 190 pays. Elles opèrent dans différents secteurs industriels comme la banque et la finance, les services publics, les médias, l’industrie automobile ou encore l’ingénierie.

Pourquoi ce succès? Pourquoi choisir AWS? Pour six bonnes raisons qu’énumère en détail Carlos Condé. La première est la vitesse et la rapidité: atout retenu par Samsung, préférant ainsi les centres de données d’AWS aux siens ou à ceux de la concurrence pour distribuer ses services. Le deuxième argument est celui de l’économie d’échelle, véritable moteur des réductions de prix qui permet d’aller vers le concept de marge extrêmement basse et de volume élevé, soit l’inverse des modèles classiques. AWS avance ici des réductions exponentielles. Troisième raison: la capacité élastique de la solution. «Plus besoin de sortir sa boule de cristal pour estimer l’avenir, pour le construire sur des marges aléatoires mais de lancer et éteindre les applications», précise Carlos Condé. Quatrième point: la sécurité, échafaudée sur l’expérience et le savoir-faire éprouvé d’Amazon, «l’entreprise la plus attaquée au monde, suite au nombre de numéros de cartes de crédit qu’elle a en possession!» L’approche retenue donne à chaque client un accès aux mêmes capacités sécuritaires. Cinquième argument: une solution pointée ‘business’ -plus besoin de se tracasser à propos des capacités informatiques «qui ne rendent pas les produits et services meilleurs, mais bien le quotidien des affaires.» Sixième et dernier argument: le caractère orienté innovation d’une solution qui, par ses bas coûts, relance les prises d’initiatives et de risques en interne, sachant qu’on ne paie que ce qui est nécessaire aux besoins. «L’idée est de permettre aux clients de découvrir comment ils peuvent, à l’aide de nos solutions, transformer littéralement leur business», conclut Carlos Condé en signalant encore les 390 cas d’étude disponibles sur le site d’AWS…

Chez Dimension Data, entrer dans le cloud, c’est pénétrer un monde nouveau, être en rupture avec la pensée classique, pour s’ouvrir à tous les challenges. «Si, hier, un nouveau projet n’avait pas le droit d’échouer, aujourd’hui, avec les coûts réduits du cloud on a le droit à l’échec. Ce qui pousse les audaces et booste les innovations!» note Patrice Cheret, Managed Services & Cloud Business Development Manager, chez Dimension Data Luxembourg. Acheter, déployer, opérer sont les articulations essentielles du Building Block, arme fatale de Dimension Data, qui permet de travailler dans plusieurs environnements. «Le monde de l’IT change. Il a besoin de bonne capacité au bon moment, d’aller du CAPEX à l’OPEX.»

La proposition de Dimension Data est soutenue par la présence mondiale de l’entreprise dont, notamment, ses 11 data centers connectés entre eux. La société se différentie encore de la concurrence par son Cloud Control, outil d’orchestration globale. «Nous mettons dans notre cloud ce que nos clients construisent depuis plus de vingt ans», déclare Pierre Dumont, Managing Director, Dimension Data Luxembourg. «Ayez le reflexe cloud d’abord… pas ensuite!»

100 milliards de hits chaque mois: Google impressionne toujours par la démesure des chiffres. «En 15 ans, nous avons construit l’infrastructure cloud la plus puissante du monde», clame non sans fierté Alexis Moussine-Pouchkine, Developer Relations, Google. Qui admet que construire au départ de cette infrastructure n’est pas simple. Qu’il faut le courage de se consacrer à son applicatif pour avoir des chances de succès. Un vendeur qui pense à la sueur de ses clients, cela mérite d’être signalé. Qui ose aussi bouleverser le jargon métier en disant que le cloud public est un «pléonasme»! Que c’est la réalisation et les bonnes pratiques privées qui comptent.

Pour Alexis Moussine-Pouchkine, «le cloud privé est un peu comme un jet privé! En a-t-on réellement besoin? Pour qui? A quelle occasion?» Vu sous cet angle, on ne peut que lui donner raison et dire que l’expérience fait le bon sens. «La fiabilité d’une infrastructure ne vient pas du matérie,l mais de la qualité du logiciel, de la capacité à suivre les innovations. GFS en 2003, Omega aujourd’hui.»

L’innovation est pour Google un continuum auquel l’Américain nous invite à emboîter le pas via Google Cloud Platform. Une machine à moudre tous les grains. Grâce à l’API, la facture à l’usage permet l’émergence d’applications auxquelles on n’aurait jamais osé penser. Platform–as-a-Service, le client joue sur l’abstraction de l’infrastructure; sait toujours avec précision combien il a dépensé; répond agressivement aux hauts et bas grâce à l’évolutivité automatique de la proposition; bénéficie enfin d’une flexibilité pour jouer avec les applications et leurs modifications. Si le côté technique compte, «le vrai bénéfice du cloud est la relation de confiance avec son fournisseur. Plus l’infrastructure s’élève en abstraction, plus la plate-forme s’ouvre. La distinction entre IaaS et Paas s’estompt, risque de disparaître un jour. VM Based Backend en liant ces deux mondes, concrétise le contiuum tant attendu. Pour les développeurs, le meilleur de deux mondes devient une réalité.»

Article Cloud Managed Services rédigé par Soluxions Magazine: Tout sur les technologies du Business, technologie, Business, Actualités et News.

 

 

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