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PSF et Fintechs, destinée commune

PSF et Fintechs, destinée commune, une opportunité pour le Luxembourg.

PSF et Fintechs, destinée commune

Le statut PSF (Professionnel du Secteur Financier) est devenu au fil des années un argument de vente indéniable qui s’exporte désormais au-delà du monde financier. Avec la montée en puissance des Fintech, le secteur des PSF a une carte à jouer, ont conclu les participants de la conférence PSF Connect de PwC Luxembourg.

Invitée à expliquer l’environnement règlementaire appliqué aux fintechs, Nadia Manzari, Head of the Innovation, Payments, Markets Infrastructures and Governance Department de la CSSF, a convenu que le terme Fintech recouvre désormais de nombreuses activités allant de l’innovation technologique à l’attention du secteur financier aux monnaies virtuelles comme le Bitcoin.

«Le secteur des Fintechs est un vecteur fort de croissance et de diversification de la Place. Ces entreprises travaillent principalement sur la sécurité et l’efficacité des transactions financières ainsi que sur la confidentialité, deux axes importants pour les PSF, indique Cyril Lamorlette, associé et PSF Leader, PwC Luxembourg. L’intégration des Fintechs au sein du secteur ainsi que la création de nouveaux services technologiques à l’attention du monde de la finance représentent de nouveaux créneaux très porteurs.»

En qualité d’entités réglementées, les PSF (320 entités, 15.000 employés et plus de 550 millions EUR de bénéfices nets) sont soumis au même agenda réglementaire que les acteurs du service financier. La transparence est devenue la norme internationale si bien que le monde de la finance doit se mettre au diapason. D’abord FATCA, puis l’échange automatique d’informations et désormais le modèle commun de reporting (CRS) ou le plan d’actions BEPS, le secteur tout entier est lancé dans un mouvement inéluctable de transparence. A cela s’ajoutent MiFID II, réglementant l’intermédiation, et la Directive AML, dont la dernière version vise à accroître l’efficacité des mesures anti-blanchiment avec le renforcement de l’approche fondée sur les risques.

«L’environnement réglementaire est bien entendu soutenu. Mais réglementer l’externalisation de certaines activités exercées par les PSF est unique en Europe. Nous envoyons un message puissant qui suscite l’intérêt que peuvent avoir des acteurs financiers étranger à recourir aux services de PSF voire à s’établir au Luxembourg», conclut Cyril Lamorlette.

 

 

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En qualité d’entités réglementées, les PSF (320 entités, 15.000 employés et plus de 550 millions EUR de bénéfices nets) sont soumis au même agenda réglementaire que les acteurs du service financier
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