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Windows Virtual Desktop, la fin du VDI ?

Windows Virtual Desktop, une bonne solution pour remplacer les infrastructures VDI existantes !

Windows Virtual Desktop, la fin du VDI ?

Windows Virtual Desktop, la fin du VDI ?

Mar 29, 2021 | Cloud | 0 commentaires

Avec Windows Virtual Desktop, Microsoft propose d’exécuter les applications de Windows 7, Windows 10, Office 365 ou d’éditeurs tiers dans Azure. 

Windows Virtual Desktop, une bonne solution pour remplacer les infrastructures VDI existantes ! «Ceux qui décident qu’ils ne veulent pas investir davantage dans le matériel peuvent considérer WVD. C’est une option viable et simple pour fournir le même niveau d’expérience au poste de travail en oubliant l’infrastructure», avance Microsoft.

La possibilité de bénéficier des avantages du VDI sur site sans avoir à se soucier de l’infrastructure sous-jacente séduit de nombreuses organisations. Enfin, pourrait-on dire. De fait, cela fait longtemps qu’on pronostique la fin du VDI.

Cette possibilité -qui n’est toutefois pas le premier avantage de Windows Virtual Desktop- a été avancée lors du webinaire «Enable secure remote work by deploying virtual desktops» organisé par Telindus ce lundi 29 mars. 

Un «changer» dans l’ère du DaaS

La proposition, bien évidemment, est plus vaste. Vivre partout la même expérience collaborateur, résume Raphaël Pisarz, Product Manager, Telindus. Une demande qui s’inscrit parfaitement dans le contexte actuel.  La crise sanitaire conduit les entreprises à penser différemment l’organisation du travail. Hier, on aurait parlé de circonstances  exceptionnelles, plus aujourd’hui. Quelle que soit leur taille, les organisations doivent faire preuve de résilience afin d’assurer la continuité de l’activité.

La généralisation du télétravail rappelle l’importance de la virtualisation du poste de travail. Il importe, désormais, de pouvoir vivre la même expérience où que l’on soit. Et cela tout en ayant accès à l’ensemble de son écosystème applicatif. Nous sommes entrés dans l’ère du DaaS (Desktop-as-a-Service), constate Raphaël Pisars.

Cette virtualisation permet de faire abstraction de l’hétérogénéité des équipements en entreprise, qui s’est accentuée avec le  BYOD (Bring Your Own Device). Les applications s’exécutent dans un même environnement sécurisé quel que soit le terminal personnel ou professionnel. Quel que soit, aussi, le système d’exploitation. Cette approche DaaS se prête particulièrement bien au travail nomade, au télétravail. Elle offre également aux intervenants externes ou aux contractuels la possibilité d’accéder aux applications de l’entreprise. Elle permet de s’assurer que l’accès au système d’information s’effectue conformément à la politique de sécurité.

De la virtualisation au cloud

En soi, le concept de virtualisation du poste de travail n’est pas nouveau. Longtemps, les entreprises ont dû faire face à un certain nombre de défis techniques et économiques. Elles devaient disposer en interne de l’infrastructure ad hoc et de compétences pointues. Quant aux promesses de réductions de coûts, elles ont souvent été limitées par les investissements initiaux nécessaires dans les data centers opérés à demeure.

«L’arrivée à maturité du cloud public change la donne», estime Raphaël Pisarz. Le cloud est désormais la norme d’exploitation. Les entreprises profitent de l’évolution d’un modèle historique CAPEX vers un mode OPEX inhérent au modèle «as-a-service». 

«Le télétravail qui répond à des besoins ponctuels se prête idéalement au paiement à l’usage». Scalable, le cloud permet également de démocratiser le recours aux solutions DaaS. Grande distribution, secteur public, monde bancaire, bureaux d’études dans l’ingénierie ou établissements de santé… tous les secteurs d’activité sont concernés. Les PME en premier !

Virtualisation des applications et des bureaux

Windows Virtual Desktop permet de virtualiser le bureau et les applications Windows 7, Windows 10 et Windows Server, Office 365 mais aussi des solutions d’éditeurs tiers en les exécutant dans des machines virtuelles Azure. «WVD permet aussi de migrer des bureaux et applications RDS à partir de Windows Server 2012 et RDS 2012 R2», relève Johan Vanneuville, Azure Engineer, Proximus. Un argument fort.

Certains verront d’abord l’accès aux dernières fonctionnalités de Windows et d’Office 365 de manière managée et sécurisée, sans les coûts d’une infrastructure IT supplémentaire. L’effort d’administration est ainsi réduit. Il se concentre sur la gestion du catalogue d’image et la définition des stratégies de sécurité.

Enfin, avec la virtualisation des postes de travail Windows 7, Microsoft garantit des mises à jour pour cet OS jusqu’en janvier 2023, bien après la fin officielle du support, intervenue le 14 janvier dernier. «C’est là une autre option de migration, illustre Raphaël Pisarz. Une option gratuite pour supporter les applications patrimoniales dans le cadre de la migration Windows 10 !»

Un bureau virtuel ultra-sécurisé

L’entreprise garde la maîtrise de sa politique de sécurité en administrant elle-même son environnement Azure. Elle peut aussi adopter une approche hybride où les serveurs applicatifs et bases de données restent dans ses salles machine ou dans celles de son hébergeur. Le service ExpressRoute permet de créer des connexions réseaux privées entre des infrastructures on-premise et les centres de données d’Azure. rappelle Johan Vanneuville. Côté utilisateur, les pré-requis sont basiques. Le besoin est réduit : un terminal doté d’un navigateur compatible HTML 5 et d’une bonne connexion ADSL ou 3G/4G.

«Les organisations choisissent l’emplacement où elles souhaitent héberger les environnements d’exécution et les données qui y transitent». Avec ses zones de disponibilité, précise encore Johan Vanneuville, Microsoft propose des SLA garantissant un accès aux machines virtuelles à 99,99% du temps.

Citrix, le plus en expérience client

Pour optimiser l’expérience collaborateur, Microsoft fait appel à Citrix. Les outils de management de Citrix viennent enrichir la solution avec des consoles de pilotage et de supervision facilitant l’exploitation de la solution, des fonctionnalités comme la mise à l’échelle automatisée permettant d’allumer ou d’éteindre les bureaux virtuels en fonction du volume d’utilisateurs ou encore l’amélioration des performances de l’environnement de travail. Citrix SD-WAN optimise la bande passante pour les accès aux applications SaaS, notamment Office 365.

La technologie HDX de Citrix permet d’offrir la meilleure expérience utilisateur possible sur un réseau local, mobile ou WAN, y compris pour des applications riches de CAD/CAM nécessitant des capacités graphiques de traitement 3D. De même, HDX optimise les flux audio vidéo dans Microsoft Teams, la plateforme collaborative d’Office 365.

Enfin, Citrix Cloud s’interface nativement avec Windows Virtual Desktop pour profiter de toutes les innovations de Citrix avec la version multisession de Windows 10 Entreprise.

 

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