Zero Trust, par défaut

Oct 30, 2023 | Cyber Security | 0 commentaires

L’approche Zero Trust est devenue la stratégie de cybersécurité par défaut des entreprises, soutient Okta. Le secteur financier à la pointe.

61 % des organisations ont mis en place une initiative Zero Trust clairement définie. Et 35 % ont l’intention d’en mettre une sous peu. Pour David Bradbury, CSO, Okta, nous avons largement franchi le « point de bascule ». Dans un article du blog Okta, il explique que  nous avons dépassé le « est-ce que cela arrivera ? » pour un « ceci est en train de se produire ».

Le rapport, qui a recueilli les informations de plus de 800 décideurs du monde entier, dépeint un monde dans lequel les organisations adoptent pleinement le Zero Trust. Elles l’utilisent pour protéger leurs collaborateurs, leurs actifs et leurs infrastructures. Pourtant, malgré ces statistiques positives, l’étude a également mis en lumière les obstacles persistants à une adoption plus large.

Du simple plan d’action à la nouvelle norme

Pour Okta, l’identité fait partie intégrante d’une stratégie Zero Trust. C’est l’assurance d’un accès approprié aux bonnes ressources, tout en garantissant également que celui-ci est perpétuellement évalué. A la clé, un équilibre optimal entre sécurité et expérience utilisateur.

Le rapport révèle que le rôle de l’identité dans les stratégies globales de sécurité a presque doublé. Voici deux ans, seulement 27 % des personnes interrogées dans le monde déclaraient le concept d’identité comme « extrêmement » important. Cette année, ce chiffre a grimpé à 51 %. L’étude décrit comment le Zero Trust est rapidement passé du simple plan d’action à la nouvelle norme. Même si les budgets mondiaux se resserrent en raison de diverses pressions macroéconomiques, le financement des initiatives continue d’augmenter.

La réglementation, moteur de l’adoption

Au sein de ce marché mondial incroyablement actif, il existe des pionniers incontestables en matière d’adoption de l’approche Zero Trust. Les entreprises du secteur financier et du développement de logiciels sont les plus avancées. Elles comptent pour, respectivement, 71 % et 68 %. Et, dans la foulée, 58 % des organisations du secteur public. Près d’un autre tiers d’organisations prévoit d’en mettre une en œuvre au cours des 12 prochains mois.

Il est facile de voir l’impact de la réglementation sur ces chiffres, analyse Okta. Certaines industries seront en effet confrontées à des exigences plus strictes qui rendent le Zero Trust nécessaire et stimulent le marché à court terme. Maintenant que le Zero Trust est sur le point de définir la manière de faire les choses, il apparaît donc que la bonne gestion des identités sera un facteur majeur pour améliorer les activités des entreprises, en les rendant plus faciles et plus rapides.