Dès le 25 octobre 2025, il sera possible de discuter avec son PC sous Windows 11

Microsoft lance Copilot AI, une mise à jour gratuite qui permet d’activer des commandes à la voix, d’automatiser des actions et même de relier ses fichiers Google Drive ou OneDrive pour tout gérer depuis une seule interface. « Hey Copilot » concrétise le PC-AI.

À peine la fin du support gratuit de Windows 10 actée, Microsoft ouvre déjà un nouveau chapitre pour son système d’exploitation. Le 16 octobre 2025, l’entreprise a annoncé sur son blog le déploiement mondial de Copilot AI sur tous les ordinateurs équipés de Windows 11 24H2. La mise à jour, gratuite, sera disponible fin octobre via le Microsoft Store et Windows Update. Même les PC non-Copilot+ pourront en profiter, avec toutefois des performances réduites et un accès limité à certaines fonctions.

L’entreprise affirme qu’il s’agit d’une « nouvelle étape importante » faisant de « chaque PC Windows 11 un PC AI ».  Copilot se retrouve au cœur même de cet objectif et agit comme un assistant centralisé pour automatiser des tâches, gérer les applications et répondre aux commandes vocales. La nouveauté la plus marquante -et la plus mise en avant- étant l’activation de Copilot à la voix.

Par la voix, mais pas seulement

Copilot Voice permet de contrôler l’IA, donc Windows et le PC, à la voix, sans utiliser le clavier ou la souris, comme si l’on discutait avec un assistant humain. Concrètement, plus besoin de taper de requête. Il suffit d’interpeler l’assistant en prononçant une formule clé du genre « Hey Copilot » ou d’ouvrir sa petite fenêtre flottante, de poser une question ou de dicter une commande et de laisser l’assistant répondre oralement.

Avec Copilot Actions, l’IA exécute des actions locales sur le PC -manipuler des fichiers, extraire des données, automatiser des tâches- toujours avec l’autorisation explicite de l’utilisateur. Exemple : « Hey Copilot, extrait toutes les adresses e-mail de ce fichier. »

Copilot Vision permet de « voir » et comprendre le contenu affiché à l’écran, d’en analyser le contexte et de guider l’utilisateur dans une application, un nouveau logiciel ou un jeu vidéo. Le module Copilot Connectors, lui, relie Copilot à des services tiers comme Google Drive, Outlook ou OneDrive, afin de centraliser les données dans l’assistant Windows. Par exemple : « Trouve le document de ma présentation du semestre dernier », et Copilot affichera le fichier pertinent en quelques secondes.

Microsoft garde la main

L’idée d’une IA capable d’accéder à des fichiers fait logiquement grincer des dents. Microsoft le sait et joue la carte de la transparence et de la prudence. Ainsi, Copilot Actions fonctionnera avec des comptes séparés afin d’éviter que l’IA ne touche à tout.

L’éditeur de Windows promet également une gestion stricte de la confidentialité des données. Chaque IA devra expliquer ce qu’elle collecte et comment elle l’utilise.

Les autorisations seront aussi limitées. Aucune action ne sera exécutée sans validation. De plus, chaque agent IA devra être signé par une source de confiance… et Microsoft pourra révoquer automatiquement tout certificat suspect.