La sensibilité des données provoque la réticence lors de la virtualisation. En effet, lorsqu’on leur demande leur attitude vis-à-vis des tendances technologiques émergentes, 50% des répondants dans le secteur des services financiers confirment que la préoccupation quant à la sécurité constitue une entrave à l’acceptation de technologies de virtualisation. Ce résultat est suivi de près par les 49% de répondants des soins de santé. Tous autres secteurs non-industriels confondus, la moyenne se situe autour des 40%.

Telles sont les conclusions d’une enquête mondiale de Kaspersky Lab, menée auprès de 3.900 professionnels de l’informatique. Une surprise? Pas vraiment. Les connaissances conventionnelles suggèrent que les préoccupations en matière de sécurité concernant de nouvelles technologies jouent énormément dans les services financiers et dans les soins de santé, étant donné que ces deux secteurs gèrent d’énormes quantités de données utilisateurs très sensibles. En outre, les deux secteurs sont liés à une législation stricte en matière de protection de leurs données d’entreprises et d’accès à ces dernières.

Avec respectivement 40% et 38%, les secteurs des services financiers et des soins de santé terminent également en tête dans leur réaction à une autre question, à savoir s’ils sont submergés par des exigences liées à la conformité. Les autres segments non industriels ont obtenu un résultat moyen de seulement 27% à cette question portant sur les exigences liées à la conformité (31% quand on inclut les secteurs industriels). Ces données suggèrent que la préoccupation quant à de possibles problèmes de conformité peut alimenter les “craintes pour la sécurité” observées et qui, selon l’enquête, sont associées aux technologies de virtualisation.

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Les services financiers se méfient de la virtualisation
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Une entreprise sur deux du secteur des services financiers confirme que sa préoccupation quant à la sécurité constitue une entrave à l’acceptation de la virtualisation
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