Simplification. A commencer par la création de packages pensés pour des métiers en particulier et la réduction du nombre de métriques utilisées pour calculer la facture. Enfin !

Joe LaRosa, Head of Global Pricing, SAP, explique que la tarification était devenue trop complexe. En cause, l’héritage du passé, le poids des acquisitions au fil des ans, la croissance du nombre de produits… et la volonté d’offrir le maximum de flexibilité aux entreprises clientes.

La pression des clients a joué. Mais pas seulement. L’éditeur allemand reconnaît lui-même que sa politique de licensing était trop gourmande en temps et en ressources -dont coût.

Pas de coup de baguette magique! Un millier d’entretiens avec des clients et une bonne année d’analyse ont permis d’y voir un peu plus clair… L’éditeur a aussi examiné les affaires gagnées et perdues sur base du pricing.

L’un des changements majeurs découlant de cette étude réside dans la réduction par environ 70% du nombre de métriques employées pour la tarification (nombre d’employés, chiffre d’affaires, nombre d’utilisateurs…).

Dans le même temps, SAP crée une autre licence utilisateur, Industry Portfolio User, donnant accès à des fonctionnalités spécifiques à certaines industries, comme la banque ou l’automobile. Au passage, la licence Limited Professional disparaît -un retrait qui inquiète certains utilisateurs habitués de cette licence proposant des rabais intéressants par rapport à la licence Professional.

Tous les éléments d’un même bundle sont alors soumis à la même métrique, alors qu’auparavant chaque module était fréquemment associé à une variable différente. Par exemple, pour la gestion de trésorerie, l’éditeur propose désormais deux packages (Treasury and Operations et Treasury and Risk) et une unique métrique: le chiffre d’affaires.

 

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SAP revoit son modèle de licensing. Mieux, vraiment ?
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L'éditeur allemand SAP reconnaît lui-même que sa politique de licensing était trop gourmande en temps et en ressources -dont coût.
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