Future-proofing eGovernment for a Digital Single MarketHormis les domaines «SSO» et «usabilité», le Luxembourg n’enregistre aucune note supérieure à 75%, ce qui le placerait dans la catégorie «good». Le rapport de la Commission Européenne intitulé «Future-proofing eGovernment for a Digital Single Market», publié à la veille des vacances d’été et auquel Capgemini a participé, n’est pas franchement bon. Il n’est bon, d’ailleurs, pour aucun des Etats membres de l’Union européenne. Seule consolation : le Luxembourg fait partie -avec la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et la Hongrie- des pays ayant… un fort potentiel !

S’il y a, incontestablement, progression de la dématérialisation des procédures -elle est même très nette sur la majorité des postes analysés et comparés (2013 -2014)- celle-ci est atténuée par un manque certain de développement en matière d’expérience utilisateurs, de simplification d’accès et de transparence, note également le rapport.

Epinglées, les faiblesses en matière de mobilité. Seulement 1 site web sur 4 est développé pour être lu depuis un terminal mobile, ce qui réduit considérablement la capacité d’accès aux services en ligne.

Globalement, l’usage de services reste «insuffisant». En cause : rapidité d’accès et facilité d’utilisation médiocres -une zone d’ombre déjà mentionnée en 2013. Les chiffres sont sans appel : seulement 47% des citoyens des Etats membres de l’Union européenne interagissent avec leurs administrations via des services en ligne. Et à peine 26% admettent avoir rempli des formulaires en ligne…

Et si le niveau de transparence des services s’améliore, il reste encore «insatisfaisant». Ce qui veut dire que l’on est loin de l’Open Government -présenté comme la prochaine étape après l’eGovernment en matière de modernisation des administrations publiques. Seuls 2 sites sur 5 font preuve de transparence quant aux processus, temps de réponse ou encore durée de la procédure et seulement 1 site sur 3 informe ses visiteurs sur les possibilités de participation citoyenne -qui permettent de s’impliquer dans la construction politique.

On est loin du Single Digital Market imaginé par l’Union européenne. Pour preuve, à peine 48% des services en ligne sont exploitables d’un état membre à l’autre.

Pas bon pour les entreprises !

Sommaire
e-Government : le Luxembourg peut mieux faire
Titre
e-Government : le Luxembourg peut mieux faire
Description
e-Government : globalement, l’usage de services reste «insuffisant».
Auteur