Les membres du Conseil de l’Europe ne sont pas parvenus à s’accorder sur les questions de la fin du roaming.

La fin des frais d’itinérance en Europe ne verra probablement pas le jour le15 décembre 2015 comme le souhaitait Neelie Kroes, la précédente Commissaire à l’agenda numérique. A cette date, il avait été prévu que n’importe quel citoyen de l’Union Européenne puisse voyager dans l’Union Européenne et utiliser son terminal sans surcoût de communication sur son forfait.

Pour le moment, chaque pays prêche pour sa paroisse, le Royaume-Uni souhaite y mettre fin au plus vite, les pays scandinaves préfèrent une mise en place progressive avec une période de transition. Pour le sous-secrétaire Italien chargé des Télécommunications qui présidait la réunion, «aucun des projets de compromis préparés au niveau technique n’a pu recueillir un consensus suffisant.» Pour lui, «si nous continuons à vouloir traiter uniquement au niveau technique, nous n’arriverons pas au niveau de consensus nécessaire.» Il estime néanmoins que sous l’impulsion de la présidence italienne les travaux se poursuivront jusqu’au 31 décembre.

En fait, ce n’est pas l’idée de supprimer à terme les frais d’itinérance qui divise, mais le calendrier. Pour nombre de ministres, l’échéance 2015 arrive trop tôt pour laisser le temps aux opérateurs de s’organiser pour absorber les coûts d’interconnexion et de transport des données (wholesale).

Les ministres des pays nordiques -dont les habitants tendent à descendre dans les pays du sud en période de congés plus que l’inverse- souhaiteraient que les prix de gros (que les opérateurs se facturent entre eux) baissent rapidement tandis que les autres préfèrent une évolution plus lente des tarifs.

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Roaming... à l'heure du chacun pour soi
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Ce n'est pas l’idée de supprimer à terme les frais de roaming qui divise, mais le calendrier.
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