88% des décideurs ICT sont en train de revoir leurs positions sur le cloud computing! C’est énorme. L’étude, menée par Vanson Bourne pour le compte de NTT (1 000 décideurs ICT en Allemagne, France, Etats-Unis, Hong Kong et Royaume-Uni) met en exergue neuf réactions face aux révélations de Snowden, de la part d’entreprises soucieuses de repenser leur façon d’utiliser l’informatique dans le cloud.

> 88% des décideurs ICT sont en train de changer leur comportement d’achat et plus d’un sur trois (38%) modifie ses conditions d’achat auprès des prestataires de service de cloud computing.

> Seulement 5% des décideurs ICT pensent que l’emplacement de stockage des données de l’entreprise n’a pas d’importance.

> Plus de trois décideurs ICT sur dix (31%) déplacent leurs données vers des emplacements où ils savent qu’elles seront en sécurité.

> Environ six sur dix (62%) de ceux qui n’utilisent pas actuellement le cloud pensent que les révélations les ont empêché de déplacer leur informatique dans le cloud.

> Les décideurs ICT préfèrent maintenant acheter un service cloud qui se trouve dans leur propre région -c’est particulièrement le cas pour les personnes interrogées au sein de l’UE (97%).

> Un peu plus de la moitié (52%) exerce une plus grande diligence raisonnable que jamais sur les prestataires de services cloud.

> Une personne sur six (16%) reporte ou annule des contrats avec des prestataires de services dans le cloud.

> Plus des quatre cinquièmes (84%) estiment qu’ils ont besoin de plus de formation sur les lois de protection des données.

> 82% des décideurs ICT à l’échelle mondiale sont d’accord avec les propositions d’Angela Merkel qui préconisent la séparation des réseaux de données.

La conclusion est sans surprise: les déclarations sur la NSA ont sensiblement durci les attitudes des décideurs ICT vis-à-vis de l’informatique dans le cloud, que ce soit en termes de modification des politiques d’achat, d’examen minutieux des fournisseurs potentiels ou de l’accroissement de l’intérêt pour le lieu de stockage de leurs données. Si, jusqu’ici, on le pressentait, cette étude a le mérite de chiffrer l’attitude des décideurs.