Hausse de 4,8 % au premier trimestre 2025. Mais cela n’augure rien de bon
Les mises à niveau de Windows 11 et l’augmentation des stocks pour anticiper l’impact des droits de douane américains ont alimenté la croissance des ventes de PC.
Les expéditions mondiales de PC ont totalisé 59 millions d’unités au premier trimestre 2025, soit une hausse de 4,8 % par rapport au premier trimestre 2024, selon les résultats préliminaires de Gartner. Aux États-Unis, les expéditions de PC ont progressé de 12,6 %, atteignant 16 millions d’unités au premier trimestre 2025.
Sans surprise, c’est la vague d’importations avant la date limite d’entrée en vigueur des droits de douane qui est à l’origine de cette croissance. Mais cela n’augure rien de bon pour le reste de l’année. La semaine dernière, le cabinet IDC avait estimé à 63,2 millions de PC livrés, soit une augmentation de 4,9 %. Ce qui paraît manifeste, c’est que l’industrie du PC a concentré ses expéditions en amont, en essayant de faire rentrer les produits aux États-Unis avant la date d’application des droits de douane, reportée de 90 jours depuis pour les smartphones et les micro-ordinateurs.
Lenovo toujours en tête
« Malgré cette hausse et la forte croissance du chiffre d’affaires qui a suivi, la demande sous-jacente des utilisateurs finaux est restée prudente, malgré le coup de pouce supplémentaire apporté par la mise à niveau des PC des entreprises vers Windows 11 », nuance Rishi Padhi, Research Director, Gartner.
Le classement des six premiers fournisseurs mondiaux n’a pas connu de changement majeur au premier trimestre 2025. Concernant les expéditions mondiales de PC, Lenovo a enregistré le taux de croissance le plus élevé parmi les six premiers fournisseurs, avec 9,6 % en glissement annuel, tandis qu’Acer a enregistré la croissance la plus faible, avec 1,9 %.
Lenovo est suivi par HP, Dell, Apple, Acer et Asus. Toujours selon Gartner, HP reste en tête aux États-Unis avec une augmentation de 13,1 % des livraisons, soit un total de 4,1 millions d’unités. Dell, Lenovo et Apple lui emboîtent le pas, se partageant ainsi l’ensemble du marché américain de manière relativement égale.
