Windows Server 2016 : migrer cette année… ou pas ?

par | Jan 17, 2017 | Expérience | 0 commentaires

Windows Server 2016 est disponible depuis octobre dernier. Mais c’est vraisemblablement cette année que se posera la question de la migration… ou pas.

Windows Server 2016 est disponible. Question : Windows Server 2008 et Windows Server 2012 peuvent-ils être encore maintenus ? C’est l’éternelle interrogation au sujet des migrations. Les entreprises qui exécutent encore Windows Server 2003 vous diront que l’OS fonctionne toujours normalement, même après que Microsoft en a abandonné le support… Alors ?

Le support standard de Windows Server 2008 et Windows Server 2008 R2 s’est arrêté en janvier 2015; l’arrêt du support étendu est prévu en janvier 2020, date de leur fin de vie. Il est probable que vos serveurs fonctionnent aujourd’hui sous Windows Server 2012 R2. Cette solution reste un bon choix pour une infrastructure IT. Toutefois, certaines avancées de Windows Server 2016 pourraient vous convaincre de franchir le pas…

Pas d’urgence, mais…

Une migration, on ne le dira jamais assez, se planifie plusieurs années à l’avance, la partie la plus complexe étant la compatibilité des solutions middleware utilisées par les entreprises. Il faudra en effet les adapter, parfois même les réécrire. Ne nous leurrons pas : la question du cycle de vie des applications métiers est un problème à part entière. Il faut faire en sorte de toujours avoir un coup d’avance en les adaptant le plus tôt possible aux OS les plus récents, de façon à avoir toujours quatre ou cinq années devant soi. Avec Windows server 2016, une réflexion peut également être menée autour des conteneurs, afin d’isoler le plus possible le socle applicatif du système, ce qui facilitera la migration des applications vers un nouvel OS ou une solution cloud.

Ce peut-être, aussi, l’occasion d’adopter des méthodes de développement agiles, voire le mouvement DevOps, afin de mieux s’adapter par la suite aux nouvelles plates-formes. Et pour les applications en fin de vie ou non supportées, il est toujours possible d’opter pour la virtualisation…

Il s’agit aussi d’analyser en profondeur le coût de la migration et la valeur que l’entreprise en tirera, sans limiter ce calcul au seul coût des licences. Pensez à chiffrer les frais de formation, le temps que le service IT consacrera à la mise à niveau et à tout achat éventuel de matériel. En revanche, partez du principe que la migration ne doit pas nécessairement être totale : il est parfaitement acceptable qu’elle ne concerne que certains serveurs.

D’autres choix…

Qui plus est, les avantages de la migration vers Windows Server 2016 varient grandement d’une entreprise à l’autre. Ils vont du remplacement d’un OS dépassé à l’accès à de nouvelles fonctionnalités, comme les conteneurs. Une bonne raison de migrer peut être la sécurité : Microsoft ne crée plus de correctifs de sécurité pour ses produits au-delà de leur fin de vie. Si une faille de sécurité se fait jour, l’éditeur ne fournira aucun correctif ni moyen officiel d’y remédier. C’est pourquoi ceux qui persistent à exécuter un système obsolète s’exposent à un risque élevé de piratage.

Quoi qu’il en soit, le bénéfice doit être avéré et justifier les coûts. En ce sens, Windows Server 2016 est un choix parmi d’autres, même si ce sera toujours le plus évident, parce que le plus fluide. La courbe d’apprentissage pour passer d’une version de Windows Server à une autre est bien moindre que pour migrer vers une plateforme concurrente. De plus, Microsoft fournit outils et documentation, pour faciliter le processus. Ce qui n’exclut pas d’autres choix. L’un deux est de migrer vers un OS open source. Une autre option est de se défaire de ses serveurs d’applications vieillissants et de se tourner vers le cloud en mode SaaS…

Recevez les prochains articles par email, tous les mardi
Sommaire
Windows Server 2016 : migrer cette année... ou pas ?
Titre
Windows Server 2016 : migrer cette année... ou pas ?
Description
Windows Server 2016 est disponible depuis octobre dernier. Mais c'est vraisemblablement cette année que se posera la question de la migration... ou pas.
Auteur
Editeur
Solutions Magazine
Logo