Place à l’expertise comptable 2.0, au «temps réel»

Sage lance Cloud Demat au Luxembourg et ouvre la voie à la «comptabilité en temps réel». Une réponse à l’évolution d’une profession.

Place à l’expertise comptable 2.0 ! Le métier change. Avec Cloud Demat, Sage répond à l’évolution des exigences des comptables et de leurs clients en donnant plus de temps aux comptables pour qu’ils puissent se focaliser sur des activités à haute valeur ajoutée et en offrant un feedback automatisé en temps réel aux clients finaux», estime Alex Dossche, Managing Director, Sage Belux.

Cloud Demat, le nouvel écosystème numérique unique de Sage, constitue l’étape suivante de l’intégration complète de la comptabilité, des paiements, des flux de documents, de la gestion et du reporting. Sage souhaite utiliser l’apprentissage automatique et des algorithmes intelligents en vue de traiter automatiquement les factures et documents pour réduire la charge administrative des comptables et ainsi leur libérer du temps à consacrer à des activités à haute valeur ajoutée, telles que des conseils, des analyses et des prédictions, mais aussi en vue d’offrir un feedback automatisé et continu en temps réel à leurs clients.

Ce faisant, Sage répond aux principales attentes et conclusions observés dans son dernier rapport L’expertise comptable 2.0, une enquête mondiale annuelle sur les besoins des comptables révélant que 83 % ont l’impression que leurs clients en attendent davantage d’eux aujourd’hui qu’il y a cinq ans; 49 % désirent automatiser les calculs, l’encodage des données et la gestion et 42 % déclarent que leurs clients s’attendent à ce qu’ils leur fournissent des conseils professionnels spécifiques.

«Avec Cloud Demat, nous permettons aux comptables de se concentrer sur le coaching de leurs clients et la fourniture de conseils financiers spécifiques, plutôt que d’uniquement manipuler des chiffres, poursuit Alex Dossche. Mais la principale force de cet écosystème réside probablement dans la collaboration entre différents acteurs, car chacun d’eux a sa propre spécialité, ce qui permet à l’ensemble d’être meilleur que la somme de ses composants.»

Il s’agit des piliers de ce qu’il est courant de nommer le «quadrant d’or de la comptabilité» : les services de numérisation et d’archivage de Clearfacts, la fourniture d’extraits, de documents et de factures entrantes électroniques par CodaBox, le traitement par le comptable via Sage BOB Expert, l’apport du client via Sage BOB, et les tableaux de bord intelligents et détaillés pour managers d’EMAsphere, auxquels s’ajoutent des analyses financières et une vaste boîte à outils pour les comptables.

En dépit de son large éventail de possibilités, la plate-forme reste très simple d’utilisation, car elle est associée aux différents outils sans toutefois les remplacer. Les comptables peuvent dès lors continuer d’utiliser leurs solutions fiables et connues. Autre bénéfice important : un outil de facturation intégré et une application mobile sont également disponibles sur la plate-forme. L’outil de facturation permet d’optimiser significativement et de réduire les erreurs au niveau du flux de documents sortants. De son côté, l’application permet non seulement aux utilisateurs de scanner directement leurs factures (tickets de restaurant, autres dépenses telles que le carburant, le parking, etc.) en vue de leur traitement automatique, mais également de consulter toutes sortes de données professionnelles depuis leur appareil mobile.

«Cloud Demat illustre parfaitement notre obsession de simplification, de transparence et de facilité d’utilisation, et nous rapproche de notre objectif ultime : une chaîne comptable end-to-end entièrement intégrée, dans laquelle tous les flux sont un maximum automatisés, permettant aux comptables de créer de la valeur ajoutée pour leurs clients par le biais de perspectives personnelles et de conseils sur mesure, basés sur les chiffres les plus récents. C’est à ce niveau que se situe l’avenir de la comptabilité», conclut Alex Dossche.

Le changement vient des jeunes entrepreneurs qui entraînent leurs fiduciaires à reconsidérer leur façon de travailler

° Sage annonce la disponibilité de Cloud Demat, solution développée en Belgique, au Luxembourg. Justement, quel est le bilan en Belgique ?

«Le succès de la plate-forme, lancée en Belgique voici plus d’un an, a dépassé nos espérances. 85 fiduciaires travaillent aujourd’hui sur Cloud Demat. Plus significatif : ce sont 12.000 dossiers qui ont été activés. Il y a une vraie demande… parce qu’il y a un vrai besoin !

«Souvent, j’entends parler de l’inertie des fiduciaires, leur réticence au changement. Avec Cloud Demat, elles n’ont pas à changer d’outils de production. Notre solution fonctionne par-dessus les logiciels comptables du marché. Plus qu’une solution, c’est une proposition que nous adressons aux experts du chiffre : voulez-vous être plus proches de vos clients, plus disponibles pour réellement les conseiller et cela en temps réel ?»

Alex Dossche (Sage) : “Le métier d’expert comptable est appelé à changer radicalement, notre dernière étude le montre clairement…”

° La proposition serait-elle plus importante que la solution ?

«Le métier est appelé à changer radicalement, notre dernière étude le montre clairement. Les fiduciaires doivent évoluer. Et vite. La compétition sera plus grande, plus ardue. Avec leurs solutions de facturation, les banques sont déjà en lice pour reprendre une partie du marché. Il faut aussi s’attendre à l’arrivée des géants du web…

«Le changement vient des jeunes entrepreneurs qui entraînent les fiduciaires à reconsidérer leur façon de travailler. Déjà, 83% des comptables estiment que leurs clients attendent davantage d’eux aujourd’hui en termes de services et de ressources qu’il y a cinq ans. La tendance s’impose : place à l’expertise comptable 2.0 !»

° La technologie impacte-t-elle aussi le métier ?

«L’évolution des mentalités va de pair avec es avancées technologiques. Ainsi, deux tiers des experts comptables investiraient dans l’intelligence artificielle… c’est énorme ! Si, voici peu, les experts comptables considéraient l’AI comme un simple outil d’automatisation, ils commencent à constater la véritable valeur des services intelligents.

«Ainsi, la possibilité de prédire les flux de trésorerie d’un client en se basant sur le comportement antérieur de l’entreprise. En se basant sur des données autogénérées, l’AI sera en mesure de faire des prédictions et de prendre des décisions. Nous ne sommes qu’au début de la révolution !»