Labgroup, politique RSE étendue

Oct 25, 2021 | Data Center | 0 commentaires

Le Digital Transition Hub accueille le nouveau Labgroup, une entreprise qui a revu sa stratégie sur base de sa politique RSE où la notion de prospérité dépasse la notion de profit.

Bye bye Contern ! Labgroup a quitté son bâtiment historique pour rassembler l’ensemble de ses ressources à Grass dans le Digital Transition Hub. Plus qu’un déménagement, c’est un nouveau départ pour cette entreprise qui, dès 1977, s’imposa dans l’archivage des documents. Aujourd’hui, Bernard Moreau, CEO, inscrit l’avenir dans le cadre de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), soit la prise en compte par l’entreprise, sur base volontaire, et parfois juridique, des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et éthiques dans leurs activités.

« Cette RSE est pour nous le chemin tracé que nous suivons pour mieux répondre aux défis auxquels, comme toute entreprise qui se veut responsable, nous sommes confrontés. Comprenez le climat, l’approvisionnement ou la demande de transparence  aux attentes de ses parties prenantes. » C’est aussi une nouvelle vision du rôle de Labgroup et de sa responsabilité dans la société. « Reconsidérer notre place, notre mission. » Depuis 1977, Labgroup se charge de la protection des documents, sécurise l’environnement de travail; elle le fait aujourd’hui dans un contexte sociétal, environnemental et économique de façon responsable.

Au départ, l’archivage

« Nous visons l’excellence, mais aussi l’indépendance et le respect de l’environnement, insiste Bernard Moreau. Notre Digital Transition Hub s’inscrit parfaitement dans cette philosophie. Si l’archivage reste au coeur de notre activité, c’est par une gamme étendue de services que nous nous différencions. Soit un ensemble de solutions pour favoriser et accélérer la transition digitale de nos clients. Et cela, toujours, dans le respect de l’environnement. Pour nous, le business 2.0 met en jeu un certain nombre de valeurs : plus d’innovation, plus de productivité, plus de collaboration, plus de conscience, et plus de liberté. »

Nombre d’objectifs sont fixés, d’autres le seront au fil du temps. Au départ, depuis Contern, l’entreprise s’est spécialisée dans l’archivage et de la destruction de documents pour devenir le fournisseur de référence au Luxembourg et dans la région. En 2001, premiers pas dans la digitalisation, avec le scanning, l’indexation et l’extraction de données. En 2004, le backup sur base des normes PSF 29-1, 29-3 et 29-4. En 2009, lancement des premiers services cloud privatifs et des premiers services de Disaster Recovery. 2014, année de l’Electronic Document Management. 2017, extension aux PSF 29-5, 29-6. L’expertise de Labgroup s’est ensuite étendue à des services comme la signature électronique en 2019. En 2020, introduction des services de stockage secondaire, de résilience par défaut, de télétravail, etc. Entre-temps, l’entreprise a investi dans les certifications ISO 9001, ISO 27001 et, plus récemment, ISO 14001.

15 millions d’euros

« Tout cela se traduit par des chiffres. Nous protégeons à peu près 1,5 milliard de documents A4, nous stockons environ 2,5 millions de GB. L’entreprise, qui compte 80 collaborateurs, réalise un chiffre d’affaires annuel de 12 millions d’euros. Et nous opérons à travers des centres de données Tier IV certifiés. »

Aujourd’hui, le Digital Transition Hub centralise ressources et activités humaines. Il continuera à évoluer pour accueillir de nouveaux services, plus de sécurité et cela dans un environnement de travail agréable. L’investissement est important : 15 millions d’euros. Le bâtiment peut accueillir 450.000 boites d’archivage. Et stocker l’équivalent de 60.000 mètres cubes. Tous les standards de qualité, de confidentialité et de sécurité du secteur y sont dépassés. Quant aux données, elles sont stockées sur le sol luxembourgeois, dans le respect de la législation nationale, sur deux centres de données qui présentent les niveaux de sécurité les plus élevés.

People, Planet and Profit

Comme ailleurs, la RSE se concentre autour du fameux « Triple Bottom Line » : People, Planet et Profit. Plutôt qu’en faire un outil de comptabilité et de reporting, Bernard Moreau le conçoit comme « un changement de système »…

Personnes : l’impact positif et négatif d’une organisation sur ses parties prenantes les plus importantes. Ceux-ci incluent les employés, les familles, les clients, les fournisseurs, les communautés et toute autre personne influençant ou étant affectée par l’organisation. « C’est un objectif, nous en sommes encore loin. Mais nous le visons. »

Planète : l’impact positif et négatif d’une organisation sur son environnement naturel. Cela inclut les notions de réduction de son empreinte carbone, l’utilisation des ressources naturelles, la gestion des matières toxiques, etc., mais aussi l’élimination active des déchets et la restauration des dommages naturels causés. « Nous travaillons activement sur le bilan carbone de nos propres activités et guidons les clients qui le souhaitent; c’est ensemble qu’il faut progresser… »

Profit : l’impact positif et négatif d’une organisation sur l’économie locale, nationale et internationale. Cela comprend la création d’emplois, la génération d’innovations, le paiement d’impôts, la création de richesses et tout autre impact économique d’une organisation.

Du produit à la prospérité

Dans l’interprétation de ce Triple Bottom Line, il y a clairement une plus grande confusion à propos du troisième : le profit. A entendre Bernard Moreau, l’interprétation du terme est réductrice. Mieux vaut voir l’impact économique. Aussi, le terme « prospérité » reflète sans doute mieux ce que John Elkington, le maître à penser de la RSE, avait à l’origine en tête. « C’est grâce aux impacts économiques tels que la création d’emplois, l’innovation et le paiement d’impôts que la prospérité se réalise. »

Un autre avantage de remplacer le terme « profit » par « prospérité » est qu’il détourne l’attention du fait que le profit est un objectif légitime. Bien sûr, un certain profit est nécessaire pour maintenir les organisations en vie, et rémunérer le risque. Mais c’est toujours un moyen, pas un but en soi. « Améliorer notre impact sur les gens, la planète et la prospérité sont des objectifs en soi, conclut Bernard Moreau. En attirant notre attention sur ces trois-là, nous nous rapprochons un peu plus des intentions initiales de la RSE : minimiser tout à la fois nos impacts négatifs et maximiser nos impacts positifs sur les trois. »

 

RSE, des actions concrètes pour la planète

Qui dit archivage de documents dit contenants. Chez Labgroup, ce sont des centaines de milliers de petites boîtes d’archives et des dizaines de milliers de grandes boîtes. Aujourd’hui, l’entreprise utilise des boîtes «Kraft» en carton ondulé brun (auparavant blanches et colorées) composées à 85 % de fibres recyclées et produites dans une seule couleur. Les emballages sont 100 % recyclables, 100 % renouvelables et 100 % biodégradables.

Labgroup développe un projet de compensation carbone des boîtes d’archives papiers et de l’archivage électronique. Ainsi, grâce au bilan carbone annuel et à l’analyse des données concernées, les clients sont en mesure de compenser les émissions de carbone provoquées par l’utilisation de boîtes d’archives ou le stockage électronique de données.

Plusieurs solutions de compensation sont proposées afin de rencontrer les besoins mais aussi les souhaits des clients -un certificat annuel de compensation est fourni à ces derniers.

De même, la production de CO2 des véhicules de Labgroup (170 tonnes en 2020) est intégralement compensée au travers des actions de l’organisation luxembourgeoise Graine de Vie par la plantation d’arbres à Madagascar. Cette plantation a été accompagnée d’actions de sensibilisation des populations locales et s’inscrit dans un concept plus large de développement durable.

Outre Graine de Vie, Labgroup collabore encore avec la coopérative d’agro-foresterie Canopée et se fait accompagner pour les bilans carbones, par Co2 Strategy.