Le Chief Prepper Officer… arrivé avec la crise !

Mar 23, 2021 | Ai | 0 commentaires

CEO, CIO et CFO vont accueillir un CPO -Chief Prepper Officer. Mission : préparer l’avenir. Les analystes de CB Insights encouragent les organisations à y songer.

Chief Prepper Officer. La dénomination peut faire sourire. Elle illustre un changement de mentalités induit par la crise sanitaire que nous vivons.

Si les innovations remodèlent les industries et apportent des solutions à certains des problèmes de société les plus urgents, il est inutile de tout attendre de la technologie. A elle seule, elle ne résoudra pas les plus gros problèmes auxquels la planète est confrontée. L’avenir, soutient CB Insights dans sa dernière étude, dépend de la manière dont nous canalisons le potentiel explosif des technologies émergentes.

Chaque année, le cabinet d’analyses CB Insights évalue les nouvelles tendances technologiques qui influenceront les projets d’entreprises dans les mois à venir. L’édition de 2021 est évidemment très influencée par l’année pandémique écoulée.

Une adoption plus réfléchie

Réalistes, les analystes de CB Insights rappellent qu’«en 2021, beaucoup de choses dépendront du rythme de la vaccination et de la vitesse à laquelle nous parviendrons à sortir de la pandémie. Mais 2021 sera probablement une année de redéfinition des objectifs technologiques, car les leçons apprises à la volée éclairent une adoption plus réfléchie de certaines tendances technologiques.»

Première interrogation : comment préparer l’entreprise à un monde d’incertitude ? C’est tout le défi qui attend l’entreprise post-COVID. Et c’est le rôle qui incombera au Chief Prepper Officer. Sa fonction ? Rendre l’entreprise plus résiliente en anticipant les scénarios de crise. En clair : changement de climat radical, risques écologiques, cyber-attaques contre les infrastructures clés de l’entreprise ou de ses fournisseurs d’énergie, etc.

De l’AI à l’Emotion AI

En somme, repenser les chaînes d’approvisionnement, imaginer les conséquences de décisions politiques souveraines, devance les crises géopolitiques … Il peut s’aider d’analyses boostées à l’AI pour imaginer les conséquences des multiples scénarios catastrophes envisageables…

Car l’avenir sera fort différent, prévoit CB Insights. Ses analystes nous invitent à prendre en compte différentes pistes. Dont l’intelligence émotionnelle. En particulier l’Emotion AI, qui gagne du terrain. Les entreprises vont devoir s’y intéresser pour non seulement mieux analyser automatiquement les émotions de leurs clients, mais aussi mettre en œuvre une informatique qui comprend, se rapporte, découle, se configure en fonction voire même influence délibérément les émotions humaines.