Oui au travail hybride, mais gare à l’épuisement

Avr 15, 2021 | Workplace | 0 commentaires

Les milliards de signaux de productivité de Microsoft 365 quantifient précisément l’épuisement numérique que nous ressentons.

Gare à l’épuisement ! Que ce soit via des réunions et des discussions, l’intensité numérique de nos journées a considérablement augmenté depuis l’année dernière.

La comparaison des tendances de collaboration dans Microsoft 365 entre février 2020 et février 2021 est révélatrice. Le temps passé dans les réunions Microsoft Teams a plus que doublé (2,5 fois). La réunion moyenne dure 10 minutes de plus, passant de 35 à 45 minutes.

L’utilisateur moyen de Teams envoie 45 % de chats en plus par semaine. Et 42 % de chats en plus par personne après les heures de bureau, les chats par semaine étant toujours en augmentation. Ce barrage de communications est non structuré et, pour la plupart, non planifié. 62 % des appels et des réunions sont non-programmés ou organisés. La pression de suivre est bien réelle, estime Microsoft qui a interrogé 31.000 utilisateurs.

La productivité masque l’épuisement

Malgré la surcharge des réunions et des discussions, 50 % des personnes répondent aux discussions Teams en moins de cinq minutes, un temps de réponse qui n’a pas changé d’une année à l’autre. Cela prouve l’intensité de nos journées de travail. Autrement dit, ce que l’on attend des collaborateurs pendant cette période inédite a considérablement augmenté.

Pour Microsoft, le coût humain risque d’être lourd. Un répondant sur cinq déclare que son employeur ne se soucie pas de son équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 54 % se sentent surchargés de travail. Et 39 % se sentent épuisés. Les milliards de signaux de productivité de Microsoft 365 quantifient précisément l’épuisement numérique que ressentent les travailleurs. Résultat : 41 % des employés envisagent de quitter leur employeur actuel cette année.

La génération Z -à risque- devra être relancée

Un groupe démographique négligé semble souffrir en ce moment : la génération Z. 60 % de cette génération -ceux qui ont entre 18 et 25 ans- disent qu’ils ne font que survivre ou se débattent complètement en ce moment.

Cette génération est plus susceptible d’être célibataire et au début de sa carrière, ce qui la rend plus susceptible de ressentir les effets de l’isolement, de lutter contre la motivation au travail ou de manquer de moyens financiers pour créer des lieux de travail appropriés à la maison. Les répondants au sondage ont indiqué qu’ils étaient plus susceptibles de lutter contre l’équilibre entre le travail et la vie personnelle (+ 8 %) et de se sentir épuisés après une journée de travail typique (+ 8 %) par rapport aux générations plus âgées. La génération Z signale également des difficultés à se sentir engagée ou enthousiasmée par le travail, à faire entendre sa voix pendant les réunions et à apporter de nouvelles idées.

Les nouvelles générations remettent en question le statu quo. Leurs contributions sont essentielles, et en tant que première génération à commencer leur travail dans un environnement complètement éloigné sur une base aussi répandue, leur expérience définira les attentes et les attitudes face au travail à venir. S’assurer que la génération Z ressent un sens du but et du bien-être est un impératif urgent dans le passage à l’hybride.

 

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