Les banques et le cloud, les régulateurs freinent

Août 19, 2021 | Cloud | 0 commentaires

Les banques iraient plus vite vers le cloud… si les régulateurs ne freinaient pas ! Telle est la principale conclusion d’une étude inédite sur la question. Google avance les chiffres.

Ah les régulateurs ! Même si 88 % des répondants de l’étude jugent que les régulateurs font des efforts positifs en la matière, 84 % estiment que les travaux menés sont trop longs, la fragmentation réglementaire étant une cause majeure du retard. 78 % constatent même que, dans l’attente, les régulateurs poussent à la prudence dans l’adoption du cloud public. 38 % déclarent que les difficultés à obtenir une approbation des régulateurs est même la principale cause de l’abandon de projets d’adoption de clouds publics

«Les obstacles à l’adoption varient, de la complexité des systèmes existants aux lacunes de confiance et de compétences, à l’incertitude réglementaire et à la fragmentation des exigences de conformité», commente Google après avoir interrogé, via Harris Poll, quelque 1363 décideurs dans le secteur de la banque.

De la réticence, encore

L’étude est riche d’informations. Une grande majorité des personnes interrogées (83 %) ont déclaré utiliser le cloud comme «infrastructure informatique principale». 38 % s’appuient sur une configuration hybride, tandis que 28 % s’appuient sur un seul cloud pour répondre aux besoins de leur organisation. Enfin, 17 % ont déclaré que leur organisation favorisait une approche multicloud.

Parmi les entreprises qui n’ont pas encore opté pour le multicloud, 88 % ont déclaré qu’elles envisageaient de modifier leur stratégie cloud pour s’adapter à plusieurs fournisseurs au cours des douze prochains mois.

De nombreux répondants à l’enquête ont déclaré avoir migré des «charges de travail substantielles» vers le cloud jusqu’à présent. Cela dit, il existe encore une certaine réticence lorsqu’il s’agit de déplacer les applications principales et de back-office hors site.

Trop d’obstacles

«Dans toute l’Europe, l’utilisation du cloud pour des activités de base telles que la souscription a obtenu un faible score, le Royaume-Uni ne répertoriant que 30% d’adoption», observe encore Google.

Or, 88 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles étaient convaincues que l’utilisation du cloud profiterait à leurs organisations et à leur mode de fonctionnement, en particulier lorsqu’il s’agissait de respecter leurs obligations de conformité réglementaire. Malgré cela, le rapport indique également que les «défis induits par la réglementation» créent des obstacles qui empêchent les sociétés de services financiers de migrer vers le cloud aussi rapidement qu’elles le souhaiteraient.

«La plupart des répondants (84 %) conviennent que les examens et les approbations réglementaires prennent trop de temps en raison de la fragmentation réglementaire entre les organismes de réglementation», assure Google. Et 78% déclarent que l’incertitude réglementaire concernant l’utilisation du cloud public empêche leurs organisations d’adopter des technologies cloud qui leur seraient autrement bénéfiques.

Un processus d’approbation trop lourd

«De plus, un tiers de tous les répondants sur site (38%) déclarent que l’important investissement de ressources pour le processus d’approbation réglementaire est une raison pour laquelle ils n’utilisent pas les services cloud.»

Alors que de nombreuses banques ont déjà déployé des environnements cloud hybrides, d’autres sont encore à diverses étapes de planification et de déploiement… «De toute évidence, conclut Google, l’infrastructure hybride est une réalité; les institutions financières doivent se concentrer non seulement sur l’exploitation du modèle d’infrastructure moderne pour gagner en efficacité, en résilience et en agilité, mais également sur la prise des mesures nécessaires pour gérer de tels environnements, y compris la sécurité et la conformité des services cloud.»

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