Seuls 0,03% des dizaines de millions de smartphones étudiés chaque semaine sur le réseau de Verizon Wireless sont considérés comme infectés par un code malveillant de haut niveau -sur des smartphones Android dans 96% des cas. Soit une fraction des 0,68% de terminaux affectés de logiciels non désirables constatés par Kindsight Security Labs.

C’est la surprise de l’édition 2015 de Data Breach Investigations Report, huitième étude annuelle sur l’évolution de la cybercriminalité. Le document, signé Verizon, a été composé à partir des données collectées auprès de 79 800 incidents de sécurité signalés dans 61 pays par 70 organisations (experts en sécurité informatique, fournisseurs d’accès, agences gouvernementales…) et qui ont généré plus de 2 100 infractions avérées en 2014. Les trois principaux secteurs les plus attaqués sont les organismes publics (plus de 50 000 incidents), les médias (près de 1500) et les services financiers (642).

Côté mobilité, précisément, l’essentiel des «infections» se concentre sur les adware qui, s’ils présentent l’inconvénient d’aspirer des données personnelles souvent sans le consentement des utilisateurs, ne sont pas dangereux pour la sécurité l’entreprise… même si leur nombre est en progression rapide.

Un état des lieux plus précis est attendu au niveau de l’IoT (Internet of Things). Jusqu’ici, aucune tendance ne se dégage des résultats. Trop tôt sans doute.

Sommaire
Sécurité mobile, ça va. Nos PC restent les plus menacés
Titre
Sécurité mobile, ça va. Nos PC restent les plus menacés
Description
Surprise de l’édition 2015 de Data Breach Investigations Report, nos smartphones sont très rarement victimes de cyberattaques selon Verizon
Auteur