Arrivée de Foobot, premier appareil intelligent dédié à la santé et au bien-être en intérieur pour le grand public. Signé AirBoxLab, une start-up luxembourgeoise hébergée au Technoport de Belval depuis juillet 2013, Footbot intéresse grandement les industriels qui imaginent des développements à grande échelle, notamment vers la Chine pour surveiller tous les appareils de contrôle de la qualité de l’air -un sujet majeur.

L’appareil, de forme cylindique, doté de cinq capteurs, relié au Wi-Fi, transmet ses données à une application de smartphone. Footbot traque les infimes particules suspendues dans l’air qui sont à l’origine des allergies, garde sous contrôle tous les composants chimiques provenant de nos produits, appareils et mobiliers et aide à régler la bonne température et l’humidité de la pièce.

Plus concrètement, Footbot mesure les particules en suspension, le dioxyde et le monoxyde de carbone, la température et l’humidité. Footbot apporte aussi des conseils concrets via l’envoi de notifications qui seront d’autant plus efficaces et pertinentes avec le temps pour rendre notre vie meilleure.

«Nous passons plus de 90% de notre temps dans des environnements intérieurs trois à huit fois plus pollués qu’à l’extérieur», explique Jacques Touillon, CEO, à l’origine du projet avec Inouk Bourgon, CTO. Composés organiques volatiles, particules fines, fumées nocives et produits chimiques font partie intégrante de notre quotidien, qu’ils proviennent des produits que nous utilisons, de nos appareils électroniques et mobiliers ou de nos activités

C’est donc pour répondre au défi d’un «air sain» pour tous, et d’une meilleure qualité de vie que la jeune start-up a été créée -avec une mise de fond initiale de BelIinvest (Pierre L’Hoest, ex-EVS). Après plus de deux ans de R&D, AirBoxLab commercialise Foobot au prix public de 199 EUR avec accès illimité aux services.

Potentiellement, le marché est énorme: «30% de la population rencontre des problèmes de respiration!», constate Jacques Touillon. Après 15.000 systèmes écoulés cette année, AirBoxLab table sur 100.000 en 2016. «En 2014, nous avons commercialisé nos prototypes, soit une centaine d’unités. En somme, une forme de beta test grandeur nature. Trois semaines plus tard, nous avions écoulé notre stock; les demandes provenaient de 24 pays !»

AirBoxLab vise trois régions: l’Europe du nord, plus sensible aux questions d’environnement, les Etats-Unis, plus ouverts aux objets connectés et, enfin, la Chine… en situation d’urgence.

«Si notre niveau de conscience est plus élevé en Europe, notre niveau d’action est plus faible; aux Etats-Unis, c’est l’inverse: un niveau de conscience moins élevé, mais un niveau d’action plus élevé !» Sous peu, le co-fondateur de AirBoxLab devrait annoncer des accords avec de grands groupes industriels spécialisés dans le traitement de l’air. «Ils traitent l’air, nous transformons les données en informations. Les synergies sont évidentes !»

 

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Air pur pour AirBoxLab
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Footbot mesure les particules en suspension, le dioxyde et le monoxyde de carbone, la température et l'humidité.
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