17% des utilisateurs effectuent 100% des dépenses. C’est peu, fort peu. Et Deloitte s’en inquiète. Saturation ou simple coup de mou? Son étude « Mobile consumer 2014 » la proportion d’utilisateurs qui dépense effectivement de l’argent pour ces applications tend à se restreindre, tout comme le montant moyen de leurs dépenses.

Résultat: la moyenne mensuelle d’applications téléchargées de l’autre côté du Channel a considérablement diminué depuis le début de 2014: plus d’une personne sur trois n’en a téléchargé aucune. A l’exclusion de ces derniers, le nombre moyen de téléchargements mensuel réalisé parmi les détenteurs de smartphones régresse: il passe de 2,4 en 2013 à 1,8 en 2014. Et globalement, 9 personnes interrogées sur 10 déclarent ne jamais acheter d’application. 

Qu’achète-t-on le plus? Des améliorations payantes d’applications gratuites. Suivent les morceaux de musique, les livres numériques et les jeux; la presse quotidienne et magazine ainsi que les films et contenus TV sont en queue de peloton.

Près de 1 utilisateur interrogé sur 3 ne télécharge pas d’applications, gratuites ou payantes, sur un mois, contre 1 sur 5 lors de la précédente édition du rapport. Parmi ceux qui téléchargent, le nombre moyen d’applications téléchargées a chuté, passant de 2,3 à 1,8 par utilisateur et par mois. Plus largement, 9 utilisateurs de smartphones sur 10 déclarent ne jamais acheter d’applications. Les dépenses d’applications et jeux mobiles sont effectuées par 17% des utilisateurs. La dépense mensuelle moyenne est estimée à 1,13 EUR.

L’explication? L’augmentation de la base d’utilisateurs de smartphones… et le moindre intérêt des plus de 50 ans pour des applications développées par et pour des jeunes. 

Conséquence: si l’économie européenne des apps mobiles progresse toujours, son rythme de croissance est moins soutenu que dans le reste du monde. Ce qui veut dire que les opportunités de profit se font plus rares pour les développeurs.

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Deloitte sceptique sur le futur des apps payantes
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17% des utilisateurs effectuent 100% des dépenses. C'est peu, fort peu. Et Deloitte s'en inquiète
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